Mouvements contestataires et mobilisations sociales

Cette thématique explore les formes contemporaines de mobilisation en Europe, à la croisée des luttes sociales, politiques et environnementales. À travers une série d’études de cas et de comparaisons transnationales, elle interroge les dynamiques d’engagement citoyen, les stratégies d’action collective et les conditions de leur émergence dans différents contextes nationaux.

Qu’il s’agisse d’opposition au nucléaire, de mobilisations sociales ou de mouvements anticorruption, ces travaux éclairent les formes de contestation en Europe. Ils traitent de luttes sociales, de justice environnementale, de défense des droits humains, ainsi que de critiques de l’État et des dominations institutionnelles. Certains analysent aussi les liens entre mouvements sociaux et formations politiques, notamment lorsqu’ils redéfinissent les clivages partisans.

En somme, cette série vise à mieux comprendre comment, dans un contexte européen en mutation, les citoyens s’organisent, résistent, revendiquent – et parfois transforment les cadres mêmes de l’action politique.

La Gueule Ouverte et Green Line : quelles luttes définitionnelles de l’écologie politique dans la presse militante des années 70-80 ?

Cette recherche sur l’écologie politique est centrée sur la presse militante des années 1970-1980, en France et au Royaume-Uni et plus précisément au magazine français La Gueule ouverte (1972-1980) et le magazine anglais Green Line (1982-1998). La question de la récente de l’institutionnalisation du mouvement écologiste soulève ainsi de nombreuses questions très bien documentées dans la presse militante. L’objectif de cette analyse comparative est donc de s’intéresser au cadrage par ces magazines de la définition d’une écologie politique, dans un contexte d’affrontement définitionnel de l’écologie politique mouvement.

Mots-clés : France, Royaume-Uni, écologie politique, presse militante