Visite à l’Eurocorps : au cœur de la préparation d’un exercice
Visite à l’Eurocorps: une trentaine d’étudiants du Master Europe de Sciences Po Strasbourg ont eu la chance de découvrir la base de l’Eurocorps début octobre. Explications.
L’Eurocorps en bref
Initialement franco-allemand, ce corps armé voit le jour en 1992 suite à l’initiative de H.Kohl et F. Mitterrand. Le projet a ensuite convaincu la Belgique (1993), l’Espagne (1994) le Luxembourg (1995) puis la Pologne (2022). Chaque état contribue à sa manière au programme, du point de vue financier ou en en fournissant du personnel. Pour plus de détails, nous vous invitons à visiter leur site.
Basé à Strasbourg, l’Eurocorps est un corps d’armée européen, certifié par l’OTAN comme une force de réaction rapide. Mais cette certification n’est pas automatique, pour l’obtenir le corps doit passer un test qui aura lieu le mois prochain. C’est la préparation de cet exercice qui a constitué le cœur de notre visite.
Un exercice en préparation
En effet, après une découverte de l’histoire et de l’organisation interne de l’Eurocorps, les étudiants ont eu la chance d’avoir un aperçu de la préparation de l’exercice qui occupe une part importante du personnel de l’Eurocorps. Devant avoir lieu début novembre en Norvège le but de l’Eurocorps était principalement de récupérer la certification OTAN qui permet à la base d’être reconnue comme « Joint Task Force Headquarters (JTF HQ) ». Nous avons donc était accueilli dans l’antre de l’exercice, là où tout se prépare.
Nos impressions sur la visite de l’Eurocorps
« Une visite utile qui permet de mieux cerner le fonctionnement interne de l’Eurocorps »
L’ensemble du groupe a apprécié la visite et remercie vivement le personnel de la base qui nous a accueilli. Nous remercions aussi les membres du groupe professionnalisant C qui a rendu cet événement possible. Depuis la début d’année, ils font un travail remarquable comme en atteste l’autre visite effectuée à la représentation de la France au Conseil de l’Europe dont vous pouvez retrouver le bilan ici.